Comité de Baptême Médecine

Liège - Belgique

Chants Facultaires

 


Les Vérolés - Valeureux Liégeois - Le chant des Wallons - Leucémique

Et bientôt beaucoup d’autres…

 

Les Vérolés
(chant de la fac de Médecine)

De l'hôpital, vieille pratique
Ma maîtresse est une putain
Dont le vagin syphilitique
Infeste le quartier latin
Mais moi, vieux pilier de l'école,
Je l'aime à cause de son mal
Oui ! de son mal !
Nous sommes unis par la vérole
Mieux que par un lien conjugal (ter)

Nous transformons en pharmacie
Les lieux sacrés de nos amours
La valériane et la charpie
S'y manipulent tour à tour
Tandis qu'avec de l'iodure
Ma femme se fait des injections
Des injections !
Avec du bromure de mercure
Moi je me fait des fric-tions (ter)
    Ses cuisses ont des reflets verdâtres,
Ses seins sont flasques et flétris
Au sommet, les morpions noirâtres
Sur le fumier, ont fait leur nid
Mais moi, j'aime mon amante
Et je voudrais jusqu'à demain
Jusqu'à demain !
Lécher de mes lèvres brûlantes
Les chancres de son vieux vagin (ter)

Et quand viendra l'heure dernière
Quand nous s'rons bouffés des morpions
Unis dans un dernier ulcère
Ad patres gaiement nous irons
Nous adresserons une supplique
Afin qu'nos corps soient exposés
Oui ! exposés !
Dans un musée pathologique
A la section des vérolés (ter)

 


 

 

Chants des Wallons

Que jusque tout au bord
On remplisse nos verres
Qu'on les remplisse encore
De la même manière
Car nous sommes les plus forts
Buveurs de blonde bière

(refrain)
Car nous restons      Todi!
De gais wallons      A poil!
Digne de nos aïeux, nom de dieu
Disciple de Bacchus et du roi Gambrinus

Nous ne craignons pas ceux
Qui dans la nuit nous guettent
Les flamands et les gueux
A la taille d'athlètes
Ni même que les cieux
Nous tombent sur la tête

Nous assistons aux cours
Parfois avec courage
Nous bloquons certains jours
Sans trop de surmenage
Mais nous buvons toujours
Avec la même rage

Et quand nous ferm'rons l'œil
Au soir de la bataille
Pour fêter notre deuil
Qu'on fasse une guindaille
Et pour notre cercueil
Qu'on prenne une futaille

Et quand nous paraîtrons lalalala
Devant le grand saint Pierre
Sans peur nous lui dirons lalalala
Autrefois sur la terre

 


 

Leucémique
(air :"Dominique" de Soeur Sourire)
(texte : Fred G.)

Voici une belle histoire que je vais vous raconter,
Elle se passe au C.H.U., un endroit mal fréquenté
    Trisomique, mique, mique s'en allait tout simplement
    Bouche bée, suintant, bavant.
    En tout chemin, en tout lieu, il ne fait qu'croiser les yeux
    Il ne fait qu'croiser les yeux


En prenant les ascenseurs, et en allant au moins trois,
Dans notre unité stérile, ils étaient au moins trente-trois
    Leucémiques, miques, miques, vidés de leurs globules blancs
    Rasés, le crâne au vent.
    En tout chemin, en tout lieu, ils ne prient que le bon dieu
    Pour espérer vivre plus vieux.

Poursuivant ma promenade, j'ai rencontré une poubelle,
Pleine de drôles de mecs bizarres, ils étaient tous complètement,
    Sidatiques, tiques, tiques, des immunodéficients
    PD depuis longtemps
    S'ils avaient gardé leur dard, dans leur calebard en cuir noir
    Ils auraient encore d'l'espoir.

Dégoutté de ce spectacle, du C.H.U. je m'en suis allé,
Dire bonjour à mon grand-père qui était sans déconner
    Rachitique, tique, tique, paralysé d'puis vingt ans
    De plus incontinent,
    Dans son beau fauteuil roulant, il réclame en criant
    Que j'lui rende ses fausses dents

En continuant mon chemin dans notre belle principauté
A l'AREM je suis allé, et là j'y ai rencontré
    Des alcooliques, liques, liques, près du BAREM s'abreuvant
    Chantant et A-Fonnant.
    Quand ils croisent des comitards, ceux de droits sont les plus ringards
    Ils les enterrent sans retard

Puis j'ai rencontré une truie, c'étaient la Cicciolina
J'n'ai pas sorti l'artillerie, elle étaient, oui mon gars
    Syphilitique, tique, tique, pleine de germes remuants,
    Puants, montrant leurs dents
    Si j'avais touché cette moule, avec mon gland et mes boules
    Je pédal'rais dans la s'moule

Mais pris d'un désir tenace, un hymen frais j'ai trouvé
Et pris d'une idée salace, avec joie je l'ai crevé
    Rhétorique, rique, rique, c'était l'niveau  d'cette poupée,
    Elle a très vite mouillé
    J'lui ai pété la rondelle, à cette salope de pucelle,
    Que j'ai fait monté au ciel

Après huit coïts suprême, dans mes bras elle a pleuré
D'abord de joie puis de peine, sa prune était transformée
    Mycotique, tique, tique, contaminée par mon gland,
    Turgescent, purulent.
    Son mec n'est plus un enfant, il mettra ses mains dedans
    A sa place, j'mettrais des gants

Comblé par une telle extase, des ailes je me suis trouvé
Et tel un gros kamikaze, par la fenêtre j'ai sauté
    Tétraplégique, gique, gique, je me suis bien rétamé
    La gueule sur les pavés
    J'me suis pétée la colonne, à cause d'une petite conne
    Que j'avais décapsulée

Me voyant dans cet état, cette pouffiasse a disjoncté
Et comme une grosse conasse, elle a aussi déconné
    Hémiplégique, gique, gique, elle a été épargnée
    Sur moi elle est tombée
    Elle bave en buvant des chopes, ne sait plus tenir une clope
    Et ne mouille que d'un côté

Après dix couplets bizarres, mon histoire est terminée
Et pour finir en fanfare, nous allons tous entonner
    Pathologiques, giques, giques, sont les cas de cette chanson
    On les compte par millions
    Si un jour vous êtes touché par une des tares précitées
    Venez donc nous consulter.